Lu en partenariat avec
- La Musardine -
J'avais vu ce livre a de nombreuses reprises via facebook, (chez mon amie Belinda ou sur un groupe de lectures auquel je participe) et je ne remercie aucune des personnes qui m'a montré cette couverture que je trouvais très craquante, simple mais avec quelque chose qui attire le regard. Et je ne matais pas les fesses de la demoiselle cela va de soit. C'était sûrement les couleurs.
Les titres des Contes représentés dans ce recueil sont divers et variés et je dois dire que certains m'ont bien fait rire.
- Aladdin et la crampe merveilleuse
- Le vilain petit canard avec une grosse quéquette
- Barbe bleue et bite en bois
- Le petit chas peu rond, rouge
- Hansel et Gretel pas trop farouches
- Cendrillon, la pouffe à deux ovaires
- La belle au bois dormant mais au cul bien éveillé
- Le petit poussait, la mère tirait
- Riquet à la houppe et à la bite de serein
- Boucles d'or et poils au cul
- Le brave petit tailleur de pipes
- La bergère et le ramoneur qui ramone
- Le petit joueur de flûte obsédé
- La belle et la bite
- Ali Baba et les quarante branleuses.
Un petit clin d'oeil pour le premier conte, j'adore le conte d' Aladdin ça m'a rappelé ma jeunesse mais j'ai beaucoup aimé découvrir cette version revisitée. L'auteur ne mâche pas ses mots et les termes qu'il utilise pour les attributs masculins et féminins sont par moment très recherchés.
C'est d'ailleurs un travail très perfectionné que l'auteur nous a rendu, il ne faut pas vous imaginer à découvrir un copier-coller de ce qui existe déjà, là rien à voir, vous ne découvrirez pas Aladdin paré de beaux atours, au contraire vous découvrirez un Aladdin qui n'hésite pas à montrer sa crampe merveilleuse une fois la princesse à lui.
Chaque conte à quelque chose d'attirant, et en même temps repoussant car j'ai tellement été bercé dedans quand j'étais petite fille, que j'ai eu par moment bien du mal à ne pas voir la version d'origine. J'ai lu le livre par étape, un ou deux contes tous les soirs avant d'aller au lit et c'est bien passé. Je pense que je n'aurais pas supporter d'imaginer mes personnages d'enfance au prise avec le sexe, plus qu'un ou deux contes à la fois.
Il est clair que ces contes ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Un petit bonus pour les moralités qui finissent certains contes ;)
MORALITÉ
Attendre quelques temps pour avoir un époux, riche, bien fait, galant, doux et monté comme un bouc, la chose est assez naturelle, mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant, on ne trouve plus de femelle qui dormît si tranquillement.
La fable semble encore vouloir nous faire entendre que souvent de l'hymen les agréables noeuds, pour être différés, n'en sont pas moins heureux, et qu'on ne perd rien pour attendre ; mais le sexe avec tant d'ardeur aspire à la foi conjugale, que je n'ai pas la force ni le coeur de lui prêcher cette morale.