Comme vous le savez déjà j'ai été converti à la lecture MM par quelques copines depuis quelques temps déjà, alors vous imaginez ma surprise quand j'ai découvert que Milady allait publier chez eux ce livre MM. Je n'ai donc pas pu résister, l'attrait de la nouveauté et tout et tout, même si j'avoue que le "Suspense" n'est pas, mais alors pas vraiment ma tasse de thé, habituellement. Mais là, il faut dire que le thriller est rondement bien mené et j'ai pris plaisir à ma lecture.
Et là, j'avoue que c'est le sourire aux lèvres et le coeur qui palpite que je referme la dernière page du bouquin. Les pages ont défilées a une allure folle, je n'ai pas pu m'arrêter, tellement j'ai été emportée. Jack et D sont ........... *soupire*
Jack Francisco, médecin maxillo-faciale de grande renommé, a été témoin d'un meurtre. Il est placé par les fédéraux sous la protection de témoins jusqu'au procès, il doit quitter sa vie, ses amis et son emploi et se retrouve sous une fausse identité dans un endroit où rien ne lui appartient. D' quand à lui, est un mercenaire, il assassine des gens sans moralités, combattant sans rien ressentir, mais lorsqu'il est contraint d'abattre le Docteur Francisco, D' ne peut se résoudre à accepter le contrat.
Lorsqu'il se retrouve devant Jack, il va prendre une décision cruciale en lui sauvant la vie et en l'emmenant avec lui pour une protection rapprochée. Le coeur de D' va lentement fondre pour le beau docteur Francisco. Et le doc va rapidement briser la carapace de D', ce soldat insensible et froid, pour découvrir qu'il est en réalité un homme anéanti et ébranlé.
Les deux personnages sont totalement différents, et on va découvrir que les quelques semaines qu'ils passeront ensemble avant le procès ne fera que les rapprocher encore plus. Ils auront le courage d'apprendre à s'aimer sous les coups de feux et la mort qui rôde autour d'eux. Chacun cherchant à épargner le moindre mal à l'autre, le prenant sous son aile afin de lui offrir quelque chose de mieux qu'une vie sans avenir et sans identité, une vie parfaite l'un avec l'autre.
Les scènes de sexe peuvent sembler nombreuses, mais pour ma part je les trouvais juste convenable pour un livre de près de 600 pages, puisque c'est avec ces moments spéciaux que D' et Jack apprennent à s'amadouer, à se connaître, à se réconforter, à s'ouvrir l'un envers l'autre.
Un dernier point sur l'intrigue aussi, comme je le disais elle est rondement menée et mais si j'avais des doutes sur qui tirait les ficelles dans l'histoire (mais pas dès le début hein, il m'a fallu plus de la moitié du livre pour que ça me vienne à l'esprit) ça n'a en rien gâchée ma lecture, car il y a des tonnes de rebondissements et que les dialogues entre Jack et D' valaient le coup.
En bref, une romance MM superbe, des personnages alléchants, une intrigue qui n'est pas en reste et vous avez la recette pour un super livre à recommander.
Jack haussa les épaules.
— Je ne te forcerai pas à le dire. Mais… tu as quand même dit que j’étais le premier homme que tu aies jamais… tu sais.
D acquiesça.
— Oui. En quelque sorte.
— En quelque sorte ?
— Tu veux dire que tu as déjà été attiré par d’autres ?
— Qu’est-ce que ça peut faire ? demanda D, exaspéré.
— Je sais qui je suis, D. J’essaie juste de te cerner. Tu n’as pas beaucoup résisté. Tu ne vas pas me faire croire que tu étais hétéro.
— C’est pas le problème. Il reste pas grand-chose de ce que j’étais dans ce que je suis aujourd’hui.
Jack gloussa.
— Quand je comprendrai ce que ça veut dire, je suis sûr que tout me paraîtra lumineux. (Il appuya sa tête sur une main afin de croiser le regard de D.) Tu ne t’es jamais dit que tu étais gay ?
— Qui a dit que je l’étais ?
Jack haussa un sourcil.
— Demandons à mon cul ce qu’il en pense.
— Je ne sais même pas ce que veut vraiment dire « gay ».
— Eh bien, ça veut dire que quand deux hommes tiennent très fort l’un à l’autre, alors…
— Ta gueule, lança D.
La lueur malicieuse s’éteignit dans les yeux de Jack, ce qui convenait parfaitement à D. Cette lueur était censée cacher la confusion de Jack, alors que D l’était tout autant que lui et qu’il ne voyait pas de raison de la masquer.