Lu en partenariat avec
- Milady -
Ce second opus des "loups de Riverdance" n'était pas prévu de suite au programme puisqu'il était censé être une LC avec ma binomette Tahicha. Mais en plein dans un autre roman dont la lecture n'est pas passionnante (je stagne sur 70 pages depuis 2/3 jours au moment où j'écris l'avis j'ai enfin atteint la page 165), j'ai décidé de sauter sur Léo qui m'attendait sagement.
Littéralement dévoré en 24 heures, j'ai eu du mal à le poser pour aller au lit, si bien que je me suis réveillée à plusieurs reprises ( 3 fois tout de même) au cours de la nuit pour continuer ma lecture. HV tu ne me fais pas de bien à la santé, mais tu sais titiller mon cerveau !
C'était un délice de retrouver la riche plume de l'auteur (elle est d'ailleurs dans ma liste favorite d'auteurs francophones).
Dans ce tome, nous retrouvons la meute de Riverdance. L'histoire se déroule six ans après le premier épisode, cette fois-ci c'est Léo Cleary (le fils de Marcus, l'ancien Alpha de la meute) qui est à l'honneur. Il est devenu un brillant avocat de vingt-sept ans, fraîchement divorcé et papa d'une petite Lily-Rose.
Le second protagoniste de l'histoire est un indien du nom de Zacharie Blackhawke, il élève seul un petit garçon dénommé Cody et les premières rencontres avec Léo sont assez explosives, car le bel indien ne mâche pas ses mots, mais pour le bien de leurs enfants qui se côtoient à l'école, ils vont laisser leurs ressentiments de côté.
Comme dans le tome précédent, beaucoup d'actions, d'intrigues autour d'enlèvements d'enfants. Je ne m'attendais pas du tout à qui étaient les fomenteurs de ses rapts, c'était très bien pensé. Surtout que moi qui en général lis très peu de fantastique, cette série me plaît assez, car c'est très différent de ce que je lis habituellement.
Alors oui, ce second tome est pour moi un parfait moment de lecture et de découverte, un coup de coeur livresque . mon petit coeur a palpité à de nombreuses reprises, aussi bien pour Léo que pour Zach ou le petit Cody, mais aussi pour les enfants disparus.
Et maintenant, il ne me reste qu'à insister auprès de HV afin qu'elle écrive rapidement le troisième opus des "Loups de Riverdance". Pour la suite, je pressens une histoire sur Benny et Jim, alors est-ce que je vais avoir raison ? Pour savoir tout cela, il faudra attendre encore un peu que les infos circulent.
Je vois un sourire sinueux jouer ses lèvres. Il est là, debout devant moi… bien plus grand et costaud que moi, et il attend, cet enfoiré, il attend que je le supplie. J’ai une féroce envie de tourner les talons, éventuellement après avoir effacé ce sourire suffisant de sa face, et je crois qu’il s’en doute car il sourit encore plus. Mais deux petits visages implorants sont tournés vers moi comme si j’étais Dieu, et je suis bien incapable de résister à leur prière muette.
— S’il vous plaît, acceptez mon invitation. Je vous offrirai à boire pendant que les enfants goûteront si vous préférez être présent et ne pas laisser Cody seul chez des inconnus.
— On boira quoi, du thé ?
— Si vous voulez…
— Je préfère les trucs plus forts, ceux qui vous grisent…
— Heu… d’accord.
— Et on fera plus ample connaissance ?
— Oui, nous pourrons discuter.
— Discuter, hein ? Ce n’est pas tout à fait ce que j’avais en tête. J’aime pas la parlote, je préfère l’action.
— Oh ! (Je pique un fard en me rendant compte de ce qu’il dit et lui jette un regard effaré.) Mais je… je ne suis pas comme vous, moi. Je ne joue pas dans votre camp ! Je ne vous donne pas un rendez-vous, ou quelque chose comme ça !
— Ça va, l’hétéro, du calme ! Je plaisante, je saurai me tenir. Les costards-cravates coincés du cul, c’est pas trop mon truc de toute façon.
— Papa, il a dit un gros mot, t’as entendu ?
— Lily-Rose, tais-toi. Et vous aussi. Demain, ici, même heure ?
Pour la première fois, il penche son visage et ses yeux noirs se posent sur Cody. Le gosse le regarde, l’air concentré comme s’il déchiffrait un problème de mathématiques compliqué. Il n’y a pas eu un seul geste de tendresse ou d’affection entre eux, et, en y réfléchissant, je crois n’en avoir jamais vu. Mais il y a quelque chose qui passe du grand Indien au petit bout de chou, impalpable, intangible, fort et douloureux.