Résumé :
Mon avis :
Erwann a quitté sa Bretagne natale après avoir subi une perte importante dans sa vie, il lui fallait donc s'éloigner et il a choisi la capitale parisienne pour recommencer une nouvelle vie. Mais au bout de trois années, il est forcé d'admettre qu'il se sent encore plus seul et abandonné depuis qu'il est à Paris. Alors lorsque le soir du réveillon de Noël il se retrouve enfermé par mégarde dans le bâtiment dans lequel il travaille, il n'est que légèrement surpris et s'apprête à passer le réveillon comme une âme en peine dans ces locaux vides.
Mais il est loin de s'attendre à trouver un Père Noël égaré et si sexy enfermé dans les toilettes des locaux. Et quel Père Noël dis donc !! Un mignon petit italien franchement bien foutu, l'auteur a su me faire baver alors que ce n'est pas mon genre du tout, d'habitude je préfère les hommes peu sûr d'eux. Et c'est loin d'être le cas de Faustino qui a l'air de savoir ce qu'il veut dans cette petit romance toute mignonne et pleine de sentiments.
Dès le début de leur relation, celle-ci est affective, émotionnelle, sentimentale. H.V. Gavriel réussi avec brio à nous subjuguer et ses personnages à nous charmer. C'est donc avec un plaisir insoupçonné que j'ai dévoré ces pages de lecture si chargées en émotion. Merci à H.V. pour cet excellent moment passé en compagnie de Nino et d'Erwann. Cette histoire mérite largement les 6 étoiles que je lui ai donné.
Extrait :
Erwann laisse son regard aux couleurs de l'océan errer sur le paysage urbain dévoilé par la grande baie vitrée du bureau qu'il partageait avec ses trois autres collègues du service des ressources humaines. Une chance d'avoir cette ouverture sur l'extérieur au lieu des salles borgnes où s'entassaient les autres employés de l'entreprise. Non pas que cela change vraiment quelque chose, comme s'il avait pu respirer de l'air pur, ou exposer son visage au soleil. Ou sentir les embruns déposer des baisers salés sur ses lèvres, comme lorsqu'il était chez lui. Enfin, son ancien chez lui, là où il avait grandi, là où flottait encore l'odeur des crêpes et du bonheur domestique. Sans lui. Parce que lui était là, ici et maintenant, dans cet environnement stérile, aseptisé, moquette beige, bureaux bruns, murs beiges, sièges bruns, tout ce brun et ce beige dans lequel il se sentait peu à peu disparaître, devenir transparent. Ses grandes enjambées de marin, son rire sonore, ses yeux d'océan n'étaient pas à leur place dans cette tour parisienne, alors il ne riait plus, ne regardait plus vraiment, et marchait à pas comptés et pressés, comme tous les autres, silhouette anonyme parmi les salariés de la tour, des usagers du métro, des piétons des grands boulevards.