Résumé :
L'avis de Ninie :
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman que j'ai dévoré en 24 heures, (car je savais que je ne pourrais pas m'y mettre de la journée dimanche), je l' ai d'ailleurs même .trouvé trop court, j'aurais voulu en avoir encore plus. Surtout qu'il faut avouer que la fin, laisse penser que tout est possible, alors que rien n'est fait.
Tout au long de ma lecture, j'ai pu découvrir des personnages écorchés vifs en Baile et Jade, ils sont tous deux blessés dans leurs âmes profondes, marqués à vie. Lui par une balafre en pleine figure suite à une agression et elle par une blessure profonde au coeur suite à un traumatisme violent (on apprend pourquoi vers la fin du livre, alors je vais éviter de vous le révéler). Mais malgré tout cela, j'ai trouvé les personnages très attachants,
Baile essaie de remettre sa carrière sur les rails, après plus de six ans d'absence, mais la cicatrice qui le défigure l'empêche d'y arriver, de croire en lui. Sa rencontre avec Jade va l'aider à avancer et retrouver le succès autrefois connu.
Alors que Jade est assez hésitante avec l'ampleur que prend son amitié avec l'acteur, Baile, lui, est obstiné et assidu dans sa façon de séduire la libraire qui le fascine. Ils apprennent à se connaître, se charment et se séduisent pour mieux se rapprocher avant que tout bascule encore une fois.
Le style de l'auteur est vraiment propre à elle, elle a réussi à faire passer des émotions contradictoires, un coup on a presque pitié pour ses personnages, un coup on a envie de les étriper. J'ai passé un bon moment moment et je ne peux que vous recommander sans hésitation de découvrir ce titre.
- Chroniqué par NINIE
Extrait :
Baile regardait la télé d’un œil distrait, la guitare sur le canapé semblait le narguer. Il n’arrivait plus à y toucher depuis deux semaines or, il était censé composer un album déjà payé par sa maison de disques il y a cinq ans de cela. Avec son passif, il avait reçu un délai de trois ans, qu’il faisait traîner depuis… Mais la maison de disques avait signalé à son agent que cette période était révolue. Le contrat menaçait d’être rompu et on lui réclamerait l’avance allouée. Il avait été tellement heureux lors de la signature et, maintenant, il se sabordait tout seul.
Il se leva et alla chercher la bouteille de whisky dans le bar. Il y a quelque temps maintenant qu’il préférait les alcools forts à la bière. Il vida d’un trait son verre ; crevé d’une mauvaise fatigue, celle qui n’a pas de cause et vous rend lent et apathique. Il était cinq heures du matin. Après avoir remâché son script cent fois, mangé, bu, lu un peu et gratté sa guitare… Il devait se rendre à l’évidence : il serait viré lundi.