Résumé :
La chance semble être de son côté puisque, dans un bar, elle fait la connaissance du très séduisant Garrick. Entre eux, le courant passe aussitôt. Sensible et attentionné, Garrick semble être le candidat idéal pour une première fois.
Mais au dernier moment, alors que le plus dur est fait, Bliss est prise de panique et s’enfuit.
L’histoire aurait pu rester sans suite, et l’humiliation vite oubliée, si le lendemain, Bliss n’était retombée sur lui, qui n’est autre que son nouveau prof de comédie…
Manifestement, Bliss devra attendre un peu avant sa première fois…
Mon avis :
Garrick semble être l'homme idéal, d'ailleurs Bliss craquera rapidement pour le jeune homme et ils se retrouveront tous les deux précipitamment nus et dans de beaux draps.
La suite de la soirée est juste phénoménale et j'avoue avoir beaucoup ri pendant ma lecture de ce roman. Lorsque le lendemain, elle découvre que Garrick n'est autre que son nouveau professeur de théâtre, la chute ne pouvait pas être plus catastrophique. Du moins c'est ce que pense Bliss.
Bliss a vraiment tout de l'héroïne super nunuche sur les bords, mais c'est ce qui en fait son charme, la rend crédible et vraisemblable aux yeux des lecteurs. C'est la miss catastrophe, que je suis chaque jour de ma propre vie. Elle est tellement humaine par sa maladresse, sa joie de vivre, sa spontanéité (sauf avec Garrick). Les personnages secondaires ne sont pas en reste, j'ai beaucoup aimé l'ambiance qui règne dans le groupe d'amis de Bliss.
En bref, c'est une jolie petite romance, qui malgré l'attrait de l'interdit de la relation entre Bliss et Garrick me laisse un petit goût d'amertume car j'ai trouvé l'histoire trop courte à mon goût.
Extrait :
J’ai fermé les yeux, en essayant de trouver une solution.
Quand je les ai ouverts, manquant de trébucher parce que j’étais empêtrée dans mon jean, j’ai vu une jupe avec une taille élastique sur mon panier de linge sale. Je l’ai enfilée par-dessus la tête avant de m’asseoir sur les toilettes.
Mes joues devaient être écarlates, mais je n’y pouvais rien.
— C’est bon, me suis résignée à répondre, entre.
La porte s’est ouverte lentement, la tête de Garrick est apparue, puis son corps tout entier. Il a regardé ma jupe froissée, le pantalon ramassé sur mes genoux, et il a ri.
Ou plutôt : il a éclaté de rire.
— C’est humiliant.
Comment pouvais-je coucher avec lui maintenant ?
Il a pincé les lèvres pour contenir son hilarité, mais elle dansait toujours dans ses yeux.
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