Résumé :
Mon avis :
Nous découvrons dans ce tome la vie des 4 jeunes amis alors qu'ils sont arrivés à Salvation, après avoir été sauver par Veinard, à la fin du tome précédent. Les jeunes s'intègrent assez facilement parmi les habitants, même si c'est plus difficile pour Trèfle que pour les autres.
Elle n'est pas à l'aise dans son rôle de fille, elle n'aime pas aller à l'école, et les tâches ménagères et la couture ne sont pas du tout son fort, mais surtout la vie tranquille à Salvation n'est pas pour elle. Les autres enfants de l'école se moquent d'elle car elle a du mal à lire, et qu'elle est différente des autres filles.
Hébergée chez Mme Oaks et Edmund, Trèfle découvre la vraie vie de famille, elle constate qu'il lui est de plus en plus facile de s'attacher à eux et de les aimer comme si c'était ses parents. Elle leur montre de l'affection en échange de tout ce qu'ils font pour elle, seulement le seul qui fait battre son coeur, prend ses distances vis-à-vis d'elle. Sa seule amie, Tegan lui demande de l'espace.
Elle passe donc la plupart du temps en compagnie de Bandit, elle s'entraîne en cachette avec lui, ils s'affrontent, se battent. Mais Bandit voudrait tellement plus que son amitié. Il tente de l'embrasser à plusieurs reprises mais elle le repousse à chaque fois, car c'est Del qu'elle veut couvrir de baisers.
Elle découvre avec les sentiments amoureux, d'autres sentiments comme la jalousie.
Trèfle à du mal à s'acclimater à la vie tranquille et paisible, il lui faut un peu d'action et quand une mission pour escorter les jardiniers à l'extérieur des murs de Salvation se présente, elle se porte volontaire, pour les protéger, ainsi que les semis.
Les monstres sont bien présents dans ce tome, et on découvre qu'ils évoluent et sont en fait plus intelligents que ce qu'on semble penser. Salvation est en grand danger et Seul Trèfle avec ses amis pourront sauver la ville et les habitants de la horde de mutants.
J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture et je vais surement rapidement lire le prochain tome ;)
Extrait :
Ensuite, j’étalai du baume sur son dos le plus légèrement possible. Je retraçai chaque marque de fouet avec mon doigt. Heureusement, les endroits où la peau était fendue n’étaient pas infectés, et les croûtes étaient saines. Il n’avait donc pas besoin d’un traitement plus fort, et je ne lui mis aucun bandage. Ces cicatrices s’ajouteraient à celles qu’il collectionnait depuis des années.
Une fois terminé, je n’avais qu’une envie : découper Arlo Jensen en morceaux et le jeter aux Monstres. L’idée me remplit de satisfaction.
— C’est fini ? demanda-t-il.
Il n’attendit pas ma réponse et enfila sa chemise sans me regarder. Comme si je l’avais trahi.
— Del ? m’inquiétai-je. Est-ce que tu m’en veux ?
— Non.
— Tu sais, si je ne leur avais pas dit…
— Ne t’en fais pas, ça va.
— Non, je vois bien que ça ne va pas. À quoi est-ce que tu penses ?
— Je méritais ces coups, expliqua-t-il sèchement. J’étais agressif avec lui, je lui répondais tout le temps… J’étais en colère à cause de nous. Je l’ai bien cherché.