Lu en partenariat avec les éditions la musardine
Résumé :
Mon avis :
Et quel bonheur pour moi de retrouver les écrits de mon auteur préféré alias Esparbec. Comme vous pourrez le découvrir dans la plupart des récits de cet auteur la mention "Roman Pornographique" sur la couverture du livre n'est pas là pour faire beau. Alors vous êtes prévenus !!
Connaissant très bien ses autres romans, je ne suis donc pas choquée par ma lecture, mais il n'est pas à mettre entre toutes les mains... Les romans érotiques qui pullulent partout en ce moment, c'est de la camelote en comparaison.
Charlotte vient d'arriver à la biscuiterie du comte Zappa, elle sera rapidement pris en main par Mélanie l'ancienne maîtresse du comte. Mélanie fera tout son possible pour faire comprendre à quel point Charlotte lui plaît, elle n'hésitera pas à lui montrer comment elle gère les biscuitières de l'entreprise et lui permettra d'assister à l'humiliation de Philéas, le jeune homme qui aide le comptable.
Et alors la folie débarque, chaque personnage du roman jouera un rôle important dans les aventures de Charlotte pendant son apprentissage à la biscuiterie. Ici pas de tabous, tous les goûts sont dans la nature. Les personnages ont des goûts vraiment très particulier et n'hésite pas à le démontrer à qui le veut. Mais ce n'est vraiment pas de la lecture pour les prudes, ou les débutantes en littérature érotique.
Ici pas de fessée ou autre truc du genre, mais de la zoophilie, du voyeurisme, de l'exhibitionnisme, de l'inceste.... Mélanie dévoile son jeu et Charlotte en profitera dès que celle-ci aura le dos tourner. Elle découvrira les dessous secrets de la biscuiterie qui lui seront dévoilés par Rosalinde.
J'ai apprécié le fait que ce livre soit écrit comme une sorte de mémoires, que chaque personnage avait le droit à son propre chapitre. Et même si certains chapitres était assez spécial à lire, il n'empêche que j'ai apprécié de retrouver les écrits d'Esparbec.
Extrait :
C’est à l’examen de son justaucorps que Phileas, qui revenait chercher les gamelles pour les rapporter à la cantine, nous trouva occupées. Il eut une grimace de contrariété en voyant le tutu qui débordait du carton à chapeau, et quand il aperçut le justaucorps que tenait Mélanie, ses paupières battirent à plusieurs reprises, comme celles d’un hibou.
— Je faisais admirer votre garde-robe à Charlotte, lui dit mielleusement Mélanie en refourrant le justaucorps dans le carton, et je me disais que ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée si vous lui montriez un jour vos talents. Mais rassurez-vous, rien ne presse !
Phileas parut aussitôt quelque peu rassuré, mais ça ne dura guère. Alors qu’il s’approchait de la table pour prendre les gamelles, il découvrit, bien en vue, les deux martinets. Ses joues s’empourprèrent et sa pomme d’Adam s’agita.
— Mélanie ! bredouilla-t-il… vous m’aviez promis…
Lu dans le cadre du :
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