Résumé :
Dominic est beau, intelligent et riche. Dès le premier regard, il devine qu’Abigail est exactement le genre de distraction dont il a besoin. Il emmène la jeune femme dans ses bagages à l’occasion d’un voyage d’affaires – mais à ses conditions : pas de promesses, pas de complications, rien que du sexe. Lorsqu’elle découvre le complot qui menace l’empire de son amant, Abby est confrontée à un terrible dilemme : manoeuvrer dans l’ombre pour modifier le cours des choses, ou s’en remettre au destin. L’aime-t-elle assez pour risquer de le perdre ? Ce qui s’annonçait comme une histoire sensuelle et sans suite va céder la place à un conte moderne célébrant le triomphe de l’amour…
Mon avis :
Abigail Dartley remplace sa soeur au pied levé, quand celle-ci est dans l'impossibilité de se rendre sur son lieu de travail. Elle ne devrait avoir aucun soucis, l'employeur à sa soeur ne vient pratiquement jamais à Boston. Et elle en a pour quelques heures tout au plus. Alors la surprise est totale quand il débarque chez lui et qu'elle ne s'attend pas à le rencontrer.
Dominic Corisi très peu accablé par la mort de son père, a tout de même du mal à faire surface car il n'attendait de son père qu'il lui apprenne la vérité sur la disparition de sa mère il y a tellement d'année. Maintenant tout est perdu pour lui.
La rencontre entre les deux personnages est assez intéressante car on remarque qu'Abigail ne se laisse pas marcher sur les pieds. Par contre j'ai été quelque peu déçue par la suite des événements, tout s'est passé très rapidement. Trop rapidement même, je dirais. Ce n'est pas moi qui partirait à l'autre bout de la terre avec une personne qui m'était inconnue encore 24h avant. Enfin ce n'est pas le seul problème de rapidité. Dominic pense comme un lapin, agit surement aussi comme un lapin. Heureusement pour nous il ne baise pas encore comme un lapin. Ca m'arrive aussi parfois de voir quelqu'un et de fantasmer sur ce qui pourrait arriver, mais en général c'est avec des personnes que je connais déjà depuis un moment pas depuis 10 minutes à peine.
J'ai trouvé la partie du voyage en Chine un peu Cucul la praline, parce que franchement un vrai homme d'affaire, ne se laisserais absolument pas manipuler comme Dominic l'a été. On peut craquer sur une personne, mais le coup de foudre en 10 min, c'est rien pour moi.
Extrait :
Son deuil familial lui avait sans doute valu une certaine notoriété, mais Abby ne regardait pour ainsi dire jamais la télévision. Pour le reste, Lil ne lui avait donné que le strict minimum d’informations – au cours d’une conversation un peu froide qui traduisait la tension qui caractérisait désormais leurs rapports.
— J’espère que vous êtes bien le propriétaire de cette maison. Sans quoi, je vais avoir des ennuis pour vous avoir laissé entrer, répliqua-t-elle avec un humour forcé.
Il ne rit pas.
— Vous n’en avez pas la moindre idée, n’est-ce pas ?
Étonnamment, il y avait comme une note d’espoir dans sa question.
Abby haussa les épaules, mais elle sentit ses cheveux se dresser sur sa tête. Quel genre d’homme pouvait être soulagé à l’idée de ne pas être reconnu ?
Un criminel.
Merde.
Les vêtements de prix ne signifiaient rien. Et d’ailleurs, si son costume était froissé, c’était peut-être à cause de l’empoignade avec celui qui en était le propriétaire légitime. Abby secoua la tête pour chasser cette pensée.
— Dites-moi que cette maison est bien la vôtre ?
Comme il ne répondait rien, elle chercha du regard ce qu’elle pourrait bien lui lancer si d’aventure il lui fallait fuir vers la porte. L’objet le plus proche était une lourde lampe de cuivre. S’il tentait le moindre mouvement…
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