Résumé :
Indépendante, sûre d’elle, n’hésitant pas à monter à cheval comme un homme, Sophy ne correspond en rien à ce que le sombre et taciturne Charles d’Ombersley attend des femmes. D’ailleurs, ne devrait-il pas dompter l’impudente, avant que ses manières scandaleuses ne commencent à lui plaire un peu trop ?
Mon avis :
Sir Horace doit se rendre au Brésil, il demande donc à sa soeur Lady Ombersley de s'occuper de sa seule fille, son "adorable Sophy". Il souhaiterait qu'elle soit mariée le plus rapidement possible, grâce à sa tante, chez qui elle logera, le temps qu'il revienne au pays.
Quand Sophy débarque à Berqueley Square avec sa ménagerie. La famille Ombersley est déjà bouleversée. Et ils ne s'attendent à la façon dont leur vie va être chamboulée.
Sophy est une lady fougueuse, qui n'a pas peur des conventions, elle a un esprit vif et des manières spontanées. Elle est une véritable tornade, qui n'hésite pas un seul instant à affronter les colères de son cousin Charles.
Elle met à mal, le pauvre jeune homme en n'en faisant qu'à sa tête. Heureusement que sa fiancée Eugénia est là pour le soutenir dans les moments difficiles. Mais à chaque fois que la demoiselle a le malheur de dire une chose déplaisante sur la cousine Sophy, Charles n'apprécie pas du tout.
L'humour est au rendez-vous avec toutes les manigances que fait Sophy, et même si la fin est prévisible, j'ai apprécié d'avoir lu ce livre.
Extrait :
Sophy, sans relever les yeux, dit alors à son cousin :
— Charles, c’est trop gentil à vous ! Venez-vous pour m’épargner la honte d’une escapade ?
— Non, pour vous tordre le cou !
Cette fois, elle le regarda :
— Ne savez-vous pas que je suis « perdue de réputation » ?
Il quitta son manteau, le secoua, le posa sur une chaise et dit :
— Parlez-vous sérieusement ? Dans ce cas, j’ai manqué de flair. J’étais prêt à jurer que la marquise était avec vous !
La joie brilla dans les yeux de sa cousine.
— Vous êtes odieux ! Comment avez-vous pu le deviner ?
— Je vous connais mieux que vous ne le pensez. Où est ma sœur ?
— Elle est repartie pour Londres en compagnie de Charlbury. Vous l’avez certainement croisée en route.
— Sans doute, mais j’étais trop préoccupé pour observer les voitures que je pouvais rencontrer. Miss Wraxton était avec eux ?
De nouveau, elle le regarda.