D’un côté nous avons Sarah, qui travaille d’arrache-pied pour une patronne tyrannique, à laquelle on a envie de crever les yeux … qui est presque contrainte à devenir l’assistance du grand manitou Alexandre Kennedy. On va dire qu’elle ne se force pas trop à refuser.
Et de l’autre Alexandre Kennedy, Big Boss de la société, qui est le type même de patron prétentieux, intransigeant (un patron quoi !!).
Sarah est bien dans sa peau, Nicholas le DRH ne la laisse pas de marbre, mais elle apprendra vite quelque chose qui la refroidira. Et à partir de cet instant, la voix sera ouverte pour Alexandre et leur relation se concrétisera petit à petit.
Alors même si le fantasme patron / employée à souvent été revisiter, j’aime énormément le sujet. Mais ça doit venir du fait que je n’ai pas de chef sur le dos à longueur de journée. Juste un mari très encombrant
J’ai vraiment adoré ma lecture du début à la fin. Emily Blaine a vraiment sa propre façon d’écrire bien à elle, de l’humour à revendre. Enfin bref, j’ai passé un excellent moment. C’est un véritable coup de coeur. Pourquoi est-ce que les bonnes histoires sont toujours trop courte ?
– Sarah ? Il vient ce café ? hurla ma chef adorée.
Je relevai péniblement la tête, louchai vers la vitre qui séparait mon bureau, minuscule et déprimant, du sien, digne de la galerie des Glaces. Je finirai par tenir ma promesse : j’allai quitter cet endroit rapidement et, plus jamais, je n’accepterai de travailler pour une femme.
Ma chef, directrice financière, a la capacité incroyable de faire peur à tout le monde. Même aux machines. En tout cas, c’est la seule explication rationnelle justifiant ma relation longue et profonde avec la machine à café. Relation concurrencée par la fabuleuse histoire que je vis avec le photocopieur.
– Je m’en occupe, souris-je, les dents serrées, en mettant en route la maudite machine à expresso.
– Vous devriez cracher dedans, me conseilla Nicolas, notre dévoué directeur des ressources humaines.
Je relevai les yeux vers lui tandis que le liquide brunâtre s’écoulait lentement dans le gobelet. Nicolas m’offrit un sourire éblouissant. Avec ses cheveux courts, noir ébène, et sa peau encore hâlée par son dernier séjour aux Caraïbes, il était superbe. Surtout que, si mon œil était juste, son costume était du sur-mesure.