Résumé :
Mon avis :
Et effectivement, je ne me suis pas trompée dans mon choix, j'ai retrouvé avec plaisir le style si fluide de l'auteur. Dans ce roman, nous allons découvrir les aventures d'Hugo et Thomas. Après quelques années d'absence, Thomas revient à Saint-Gravel, le village où il a passé son enfance en centre de jeunesse. Il est accueilli par son meilleur ami Hugo et va séjourner chez lui le temps de trouver un autre endroit où loger.
Les deux amis s'entendent toujours aussi bien, et même si la révélation sur l'homosexualité d'Hugo met quelque peu les émotions de Thomas à rude épreuves. Rien n'a changé en ce qui concerne les sentiments qu'il éprouve pour son meilleur ami, c'est juste de l'amitié, jusqu'à ce que Thomas commence à imaginer les lèvres d'Hugo sur les siennes.
Le rapprochement entre les deux hommes peut sembler rapide, au premier abord, mais il ne faut pas oublier qu'ils étaient amis depuis leur adolescence. J'ai beaucoup apprécié le fait qu'ils se soutiennent dans leur choix, tout en essayant de faire changer d'avis l'autre quand quelque chose ne leur plait pas.
En bref, les scènes avec la mère à Hugo m'ont beaucoup fait rire, elle est très curieuse. Et les scènes entre Hugo et Thomas sont caliente par moment, tendres, touchantes par d'autres. Une jolie romance MM à découvrir, sauf si vous n'êtes pas du genre à lire une romance entre deux hommes.
Extrait :
Après une hésitation, le temps de constater que je plaisante, Hugo éclate de rire et lance :
— Arrête un peu ! T’es juste café au lait !
— Café au lait ! répété-je en levant les yeux au ciel. Tiens, j’avais presqu’oublié que c’était mon surnom, dans le coin !
— Un chouette surnom. Souviens-toi du mien !
— Hugo, le vacherin ! fis-je en pouffant. C’était tellement n’importe quoi !
— Forcément !
Nous rions ensemble comme des idiots, les mêmes qu’autrefois, comme si le temps n’avait rien changé entre nous. Je soupire, heureux. Pas seulement d’avoir retrouvé mon ami, mais surtout d’être encore capable de lui parler aussi ouvertement. Dire que je n’ai jamais raconté cette histoire à personne. Voilà que devant Hugo, j’arrive à tout balancer. Comme ça, sans aucune hésitation.
— Personne ne doit plus se moquer de toi, maintenant, ajouté-je en reportant mon regard sur la largeur de ses épaules.
— Disons que ça fait un bail qu’on ne m’a pas appelé comme ça, ouais.
Il ne cesse plus de rire, même quand il me tourne le dos pour retourner chercher de quoi préparer une salade bien garnie. Aussitôt, je récupère un couteau et je l’aide. C’est simple, convivial, chaleureux. C’était déjà ainsi, à l’époque, même quand tout le monde était là. Tout le monde donnait un coup de main dans la cuisine.