- Lu en partenariat avec Milady pour le Ladies Club -
Résumé :
L'avis de Shie Castee :
Coté général, le livre se lit bien, il est bien traduit et je vais me répéter, mais 500 pages, j’ai l’impression de bien profiter du livre, plus que s’il en fait 250 ou 300…. Il passe moins vite a mon gout, j’ai plus d’émotions a me mettre sous la dent, plus de matière, plus d’aventures à vivre surtout quand c’est agréable à lire, ce qui est le cas avec cet auteur. …
Coté histoire… j’ai dévoré le premier tome, et j’avoue que celui là est un peu en dessous…. Mais légèrement ….
Nous retrouvons notre histoire avec un beau rangers et cette fois ci une avocate.
La jeunesse de cette dernière remonte a la surface avec l’arrivée annuelle de la fête foraine dans la ville, du chef des forains - son autoritaire beau père - et de sa nièce.
La magie est partie prenant dans le livre, entre les diseuses de bonne aventure, les visions de l’avocate, la grand mère du rangers et ses « intuitions », cela donne un petit coté mystique au roman, ce qui le sort de son cadre ordinaire.
L’histoire se déroule, alternant le point de vue d’un des deux héros, et de temps en temps, celui du meurtrier, ce qui équilibre assez bien l’histoire. Et malgré une baisse de régime en milieu de livre, l’histoire monte en puissance doucement pour un final tellement prenant que j’en ais oublié de prendre des notes…
La romance entre les deux protagonistes est mignonne bien qu’au second plan de l’histoire, l’enquête prenant le pas dessus.
L’auteur sait construire de façon efficace son livre, distillant les informations, nous détourne du meurtrier pour nous faire douter habilement des personnages secondaires, qui deviennent à leur tour suspects à nos yeux.
Sans avoir la prestance d’un « millenium », le livre atteint le but de nous faire passer un bon moment.
Bonne lecture.
Extrait :
— Tu crois pouvoir prédire mon avenir ?
Elle secoua la tête.
— Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
— Pourquoi ?
— Compte tenu de notre relation.
— Tu as dit toi-même qu’il ne fallait pas en faire toute une histoire.
— Et c’est le cas.
Il lui tendit la main.
— Alors, vas-y.
Le ton de défi qu’il avait employé l’incita à croiser les bras.
— Ça risque de ne pas te plaire.
Il lui sourit.
— Essaie toujours.
C’était un test. Elle ignorait pour quelle raison il la mettait ainsi à l’épreuve, mais c’était bien le cas.
— Donne-moi ta main.
Elle le saisit par le poignet et lui tourna la paume vers le haut. Il avait la peau brûlante et des cals au bout
des doigts. Sa main était parcourue de profonds sillons. Pour certains, ces lignes avaient une signification. À
propos d’existences passées. De l’avenir. De l’amour. De la mort. Quelqu’un de suffisamment malin pouvait
pousser n’importe qui à y croire. L’astuce consistait à deviner ce que le client souhaitait entendre. Alors, que Daniel Rokov voulait-il qu’on lui confirme ?
— Tu es jeune.
— Pas tant que ça.
— Plus jeune que moi.
— Pas assez pour que ça fasse une différence.
— Tu as de l’ambition. Tu détestes les obstacles. (Elle jeta un coup d’oeil à la chevalière de son école militaire.) Tu es fait pour commander. À l’école, tu t’es hissé parmi les meilleurs. Il hocha la tête, une lueur de curiosité dans le regard. Il sentit son pouls s’accélérer légèrement. Tu es issu d’une famille de migrants travailleurs, mais tu t’habilles comme quelqu’un qui souhaite gravir tous les échelons, comme pendant ta scolarité.
— Tu as fait la connaissance de ma famille. Il n’y a rien de magique là-dedans.
Il lui lança un regard intense.
— Ce n’est jamais de la magie. Il ne s’agit que d’observation et de suppositions. (Elle lui effleura la paume avec son index. Le léger cal sur son annulaire gauche lui apprit une chose dont elle n’avait pas pris conscience jusqu’alors.) Tu t’habilles comme si tu souhaitais devenir un chef, un maire ou un sénateur. Mais ces titres ne t’intéressent que très peu. Je crois que c’est la raison pour laquelle ta première femme t’a quitté. Elle voulait que tu obtiennes un titre important, mais tu es capable de voir ce qui se joue en coulisses.
Il garda le silence un long moment.
— Je ne t’ai jamais parlé de ma première femme.
Elle fronça les sourcils.
— Tu as un léger cal à la base de ton annulaire.
— Ça n’explique pas comment tu as su pourquoi elle était partie.
— Un coup de chance.
Il lui saisit la main et la retourna lentement, d’une poigne ni délicate ni douloureuse, mais ferme.
— À mon tour, à présent.
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