Lu en partenariat avec
- Hugo & Cie -
Si vous suivez le blog depuis un petit moment vous savez que les romans de Sara Agnès L. et moi c'est une grande histoire d'amour. Aussi, je n'ai su résister à l'appel de la tentation que m'a fait ma copine Belinda en parlant du roman de Sara qui était tant attendant début juin. Et moi complètement conne sur le moment je fais : "Ah bon Sara sort un nouveau roman ? Mais je ne le savais même pas". J'ai donc profité su coup de pub pour le demander en service presse à Olivia qui me l'a accordé.
Samedi lors de mon voyage à la Capitale et de trois heures de train, j'en ai profité pour entamer ma lecture de ce roman. Oui je lis de l'érotique dans le train et je ne m'en cache pas ;) Le livre m'a tenu bonne compagnie pendant 6 heures mais il ne m'a pas vraiment fait mouiller la culotte, j'avais trop mal au cul pour ça. Non, je n'ai rien fait dans le train, quand on reste assise trop longtemps il faut bien payer à un moment.
J'avoue ne pas avoir été vraiment dans ma lecture pendant le voyage, en général je lis avec de la musique en arrière plan ou dans les oreilles, mais j'avais oublié mes écouteurs et les roulis ce n'est pas vraiment pareil. J'ai donc stagné pendant un long moment en me disant que l'histoire n'avançait pas, mais c'était moi, car une fois rentrée, j'ai continuer avec mes habitudes de lecture et j'ai retrouvé ce qui me manquait pour rendre ma lecture agréable (comme quoi tout est dans la tête).
Arrivé au chapitre 45 de ma lecture, j'avais déjà quelques petites idées sur la présence de Lily auprès de Jack. J'en ai parlé avec Sara via FB, mais elle n'a rien lâché. Et au chapitre 70, c'est la révélation, et j'avais vu juste hihihi, je me doutais que Lily avait une raison très précise de débarquer comme une tornade dans la vie de Jack Linden.
Mais parlons un peu du livre, Le roman est écrit pour la plus grande partie du point de vue masculin de Jack, avant de basculer sur celui de Lily pour les derniers chapitres. Vous le savez déjà mais j'adore les POV masculins. Je ne sais pas si c'est car les hommes ont ce franc parler ou pour autre chose de typiquement mâle, mais ça rend toujours ma lecture plus agréable. J'ai l'impression que les auteurs féminines se lâchent plus facilement avec leurs personnages virils, elles sont totalement différentes avec les POV efféminées.
Nous découvrons donc Jack Linden, un écrivain de talent, qui se trouve au bord du gouffre après le décès brutal de sa femme et de son fils. Il sombre dans l'alcool, n'est plus que l'ombre de lui-même. Et dans cet abîme, Lily débarque comme une tornade pour bousculer son monde, elle le force à arrêter l'alcool ou du moins à diminuer la quantité qu'il ingurgite, elle le fait manger, lui coupe les cheveux... Elle s'occupe de lui, fait le ménage dans sa vie et sa maison. Elle lui redonne goût à la vie et à l'écriture.
Ce n'est pas un coup de coeur (mais pas loin), car j'ai trouvé la première partie avant les révélations assez longue, mais j'ai aimé retrouvé la plume de Sara avec plaisir. Et je suis ravie de la suivre pour ces prochains romans.
Incapable de détourner mon regard de ce corps détendu, je reste là, à observer Lily qui revient à elle et qui se redresse lentement devant moi. Ses yeux sont brillants, et elle semble toujours sous l’effet bienfaisant de l’orgasme. Petit à petit, elle retrouve contact avec la réalité, et son sourire s’étire.
– C’était…
Pendant qu’elle cherche ses mots, je propose, taquin :
– Sale ?
– Délicieux ! me contredit-elle dans un rire.
Sa bonne humeur fait plaisir à voir et j’y assiste avec un sourire en coin. Je n’ai pas perdu la main. Ni mon petit coup de langue.
Pour une fois, Lily ne cherche pas à s’éloigner de moi, elle me fixe, dans l’attente. De quoi ? Espère-t-elle que j’exige quelque chose ? Probablement. Et même si j’en crève d’envie, je me défends de le faire. Son imbécile de mari l’avait programmée, et moi, j’ai l’intention de changer les choses. Comment ? Je n’en suis pas encore certain, mais pour l’instant, je suis plutôt satisfait de ma première idée.
– Bien, je vais me remettre à mon roman.
Sa consternation s’affiche, et elle tente de me retenir pendant que je me redresse, la queue raide, et bien en évidence, même sous ce peignoir. Sans surprise, Lily le remarque, puis relève de grands yeux clairs vers moi.