Lu en partenariat avec
- La Musardine -
À 26 ans, Lou a une imagination débordante et elle fantasme plus vite que son ombre. Quoi de plus excitant pour elle qu’un garçon qui joue à l’Homme Fatal, celui qu’on n’a pas le droit d’aimer ?
Quand j'ai vu ce titre de prévu chez l'éditeur, je n'ai pas pu résister, c'est tout à fait le genre de livre que j'aime lire de chez eux et j'ai demandé à Stéphane de pouvoir le découvrir en service presse.
J'ai fini ma lecture il y a quelques jours et je prends enfin le temps de vous laisser mon avis, mais j'avoue que je ne sais pas quoi en penser. J'ai eu une impression de déjà vu avec les 3 amies et l'ensemble du livre (ça m'a fait penser à une autre publication de l'éditeur que je vous avait déjà chroniqué sur le blog). Et j'ai eu cette impression tout au long de ma lecture, du coup j'ai mis un certain temps à le terminer.
Je ne peux pas dire que la plume de l'auteur est désagréable à lire car au contraire elle est assez comique par moment, j'ai apprécié ma lecture, mais c'est vraiment cette impression de déjà lu qui m'a suivi tout au long de ma lecture qui m'a déstabilisé. Je ressors donc de cette lecture avec un avis assez mitigé.
Je ne saurais d'ailleurs pas vraiment vous expliquer cette sensation, car là devant mon écran, je mets un temps infini à vous écrire mon avis. Suis-je la seule à avoir ressenti cela? Encore faut-il que les lectrices aient aussi lu le titre d'Octavie Delvaux. Si c'est le cas n'hésitez pas à me le faire savoir.
Sinon parlons un peu des personnages, on va commencer par le personnage principal féminin. Lou est une jeune femme de vingt-six ans, sur laquelle j'ai facilement pu m'identifier (même si j'ai dix ans de plus), mais c'est surtout sur le rôle qui lui est attribué, elle gère un site (ce qui est mon cas), elle teste des sextoys (moi des livres, donc c'est mon esprit que je fais jouir) et j'avoue que j'ai bien aimé les moments où l'auteur nous raconte comment Lou donne son avis sur les objets qu'elle reçoit de son partenaire afin de lui faire un peu de pub. Je ressens vraiment la même chose quand je vous rends un avis sur un bouquin qui m'a été envoyé en service presse, c'était vraiment agréable de découvrir ça.
Lou est accro au sexe, elle s'imagine souvent des fantasmes avec des personnes réelles ou des fantasmes assez débridées. Là j'ai été légèrement perdue, j'avais mal compris que c'était des fantasmes quand elle a commencé à raconter son aventure avec Colin Firth, l'auteur m'a légèrement perdue, j'ai trouvé un peu brouillon le fait qu'elle ramène Colin de je ne sais où, ça n'était pas assez clair pour moi que ce n'était qu'un fantasme.
Sur son site un dénommé Ventadour, la met au défi de flirter avec lui sans passer à l'acte, afin d'entretenir le désir et là tout s'enchaîne à une vitesse hallucinante dans l'histoire, j'ai presque trouvé que tout allait trop vite. On peut ressentir le désir ça c'est sûr, il est là et très excitant.
Mais je reste sur un goût d'inachevé, il me manque quelque chose à la fin. J'attendais les retrouvailles entre Lou et Ventadour, mais rien juste deux petites phrases qui ont coupé la montée du soufflet.
Lou ouvre le paquet envoyé par Impasse du Plaisir et pose sur la serviette tout ce qu’il contient : un tube transparent dont on peut augmenter ou diminuer le diamètre, une sorte de collerette de plastique noir avec un minuscule orifice, deux sachets de gel 3D, un anneau pénien, une paire de gants, un flacon de caoutchouc de silicone avec un durcisseur, un bâton de bois pour agiter.
Elle prend une photo de l’ensemble et déplie la notice. Ça n’a pas l’air trop compliqué. Elle lit à voix haute :
— Il faut 1/ mettre la verge en érection ; 2/ enfiler l’anneau pénien autour de la verge et des testicules pour maintenir cette érection ; 3/ adapter le tube à la taille de la verge (il faut au moins 3 cm de plus pour que ça ne touche pas les parois) ; 4/ boucher une extrémité du tube avec la collerette ; 5/ fourrer la verge dans le tube en la faisant passer par la fente de la collerette ; 6/ se dépêcher de touiller le gel 3D avec de l’eau froide ; 7/ par la partie ouverte du tube, faire couler le gel de moulage autour de la verge. Quelques minutes de patience pendant que ça sèche. On retire la verge. On a obtenu un moule. Ensuite, on remplit le moule de caoutchouc avec la silicone liquide.
Elle replie la notice.
— Tu te sens capable de subir tout ça, Alex ?
— Pour le moment, j’aimerais surtout en arriver à la première étape. Bander.