Résumé :
Cheveux noirs, ongles vernis noirs, piercing et fringues de skateuse, Beth a enterré depuis belle lurette la petite fille blonde et heureuse qu’elle était avant que son père s’en aille et que sa mère sombre dans l’alcool. Elle traîne, vit au jour le jour, prend soin de sa mère et adopte une attitude dure pour se protéger des sentiments… Comme ce jour où le beau Ryan essaie de l’aborder, dans un café. Elle le déteste tout de suite : elle n’a rien, il a tout ; pourquoi s’intéresserait-il à elle ?
Mon avis :
Nous avions découvert rapidement Beth dans le premier tome. Ici cet opus lui est entièrement consacré ainsi qu'à Ryan, un jeune garçon féru de sport.
Lors d'un stupide pari, les amis de Ryan vont l'obliger à obtenir le numéro de téléphone d'une jeune femme, le sort va décidé pour lui et c'est Beth qui rentre à ce moment dans le fast-food. Elle l'envoie gentiment paître pour repartir aussi vite auprès de Noah et Isaiah.
Rappelez-vous Beth rencontrait quelques problèmes avec le petit-ami de sa mère, elle vivait donc chez sa tante avec les deux garçons. Seulement lorsque sa mère est en danger, face à la menace constante de son petit-ami, Beth n'hésite pas à lui porter secours, mais si pour cela elle sera obligée de mentir. Elle se retrouvera donc pieds et poings liés et se verra dans l'obligation de vivre avec son oncle qu'elle n'avait pas vu depuis plus de dix années.
Chacun des deux personnages ont des choses qui leur gâche la vie quotidienne, et doucement ils vont s'apprivoiser l'un l'autre jusqu'à ce que les sentiments s'en mêlent.
En bref, une histoire sympa, des personnages attachants, une alternance des points de vue qui me plaît de plus en plus à chaque livre, un livre a ouvrir sans hésitation.
Extrait :
Je hais les lundis, surtout un jour de rentrée au lycée de Ploucville. Je m’appuie contre les fenêtres du bureau du conseiller d’éducation et regarde autour de moi. Le décor doit remonter aux années 1970 : fausses boiseries, bureau et chaises achetés en fin de série au liquidateur du coin. Une vieille odeur de renfermé par-dessus tout ça. Bref, une école de trou paumé dans toute sa splendeur.
— Justement, Elisabeth.
Scott feuillette un épais fascicule.
— Ton ancienne école est la plus adaptée des trois. Tu connaîtras du monde et tu pourras renouer des liens. Tiens, pourquoi pas l’Economie domestique ? On a fait des cookies ensemble quelquefois, tu t’en souviens ?
— Beth. Je m’appelle Beth.
On dirait que ce type a des difficultés d’apprentissage.
Lu dans le cadre du :
Un autre avis chez :
- TAHICHA'S CHRONICLES
- LES PASSIONS DE SASHA
- MON REPAIRE LITTERAIRE
- STELLA'S BOOKS