Lu en partenariat avec les éditions Edibitch
Résumé :
Que dire à part que je vis, ou plus exactement j’essaye de survivre, avec trois filles plus cinglées les unes que les autres : Pétra Van de Pute, Jane Moreau et Phillis Pine, dans un endroit que nous avons rêveusement surnommé « Bora-Bora ». Oui, sur le papier ça peut envoyer de la bûchette, mais dites-vous que dans la vie c’est pire. Pour épicer le tout, un mâle de nature indéterminée, qui a le don de me mettre le téton en érection et la vulve au court-bouillon, est apparu subitement sur notre palier.
Vous allez donc suivre une année de notre merveilleux quotidien, et quel quotidien !
Quoi ?
C’est moi qui raconte, je ne vais pas vous dire que notre vie est aussi molle que le périnée de Mamie Nova, ce ne serait pas crédible.
Voilà, alors après, il ne vous reste plus qu’à mélanger tout ça dans un shaker, verser le cocktail dans un joli verre avec une paille et le déguster amoureusement.
Mon avis :
auteure décalée, qui n'hésite pas à vous convertir à son franc parler.
Et bien grâce à Edibitch éditions, vous avez maintenant la possibilité de vous offrir ce petit bijou. Je ne vais pas m'attarder trop longtemps sur cet avis car j'avais déjà dit l'essentiel dans mon premier avis disponible ici :
http://thereadinglistofninie.weebly.com/2/post/2013/10/jacinthe-nitouche.html
Pour le principal, c'est un roman "dans le vent", mais dans le vent de quoi? C'est une autre question. C'est 492 pages de bonheur, familiale, copinesque, sexuel, personnel, mais surtout professionnel.
C'est de la dynamite en barre, de l'or en pépite, du rire en pagailles. Et je remercie non seulement l'auteur à la plume si particulière, mais cette maison d'édition, pour nous faire ce cadeau en publiant cette histoire si chère à mon coeur.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, vous pouvez le précommander depuis le 10 janvier 2014.
Extrait :
J’y suis ! Olga m’attend. Je l’ai surnommée comme ça à notre première rencontre à cause de son physique aussi avenant qu’une ancienne nageuse de l’Est.
— Vous êtes en retard, Mlle Nitouche !
Elle me dépasse d’une tête et de six paires d’épaules. Je sens que je vais prendre cher de la touffe.
Je m’installe.
Comme tous les mois, je viens me faire épiler le maillot, un joli nom pour ne pas dire la chatte. Je ne veux pas prendre le risque qu’une broussaille sorte au moment où j’écarte un peu trop les cuisses, ça ferait mauvais genre !
Je serre les miches tellement j’ai mal et là, la Olga ose me demander :
— Vous n’avez jamais eu envie, Mlle Nitouche, de vous faire l’intégrale? Les lèvres au moins, ça ferait plus propre.
Dans ma tête, je me suis demandé si elle travaillait pour la propreté urbaine cette poufiasse. Plus propre, plus propre ! Je t’en foutrais ! Parce que là, tu vois, je suis limite en train de me retenir de ne pas te frapper tellement je souffre, alors si tu touches à mes lèvres je pense que moi je t’épile avec les dents.
Ça aurait été tellement plus simple que je réponde ça, mais non, je n’ai pas pu m’empêcher de dire :
— Pourquoi pas ? J’ai toujours voulu tester !
Nan mais franchement, Jaja ! Tu ne peux pas fermer ta grande bouche des fois ?
Ni une ni deux, me voilà, culotte baissée, en train de me faire tripoter les limites de ma vulve.
Je passe les détails sur la douleur, mais t’as quand même l’impression que lorsqu’elle te met la cire, elle va désintégrer ton minou dans la seconde.
Alors je me vois prier, intérieurement parlant : Prions pour ma foufoune, vous pauvres pécheurs, Dieu de la touffe, s’il te plaît, épargne-la !
Et c’est là, alors que je l’avais un peu oubliée qu’elle me sort :
— Vous savez, plus je vais retirer vos poils, moins vous allez sentir ! Votre peau va être comme anesthésiée.
Jaja ! Jaja, ne lui fais pas mal ! Elle a une partie intime qui t’appartient entre ses mains, ne fais pas de connerie ! Je me contente donc de sourire bêtement. J’essaie même de me détendre quand tout à coup elle me dit :
— Je vous enlève tout le dessus ?
Non mais t’es gentille, j’ai quand même envie qu’on fasse la différence avec une gamine de huit ans alors tu me laisses le peu qu’il me reste.
Ok ? Tueuse de fouffe va !
— Vous pouvez regarder, le devant est fini.
Et là, surprise ! Je ne me suis pas reconnue, c’est comme si je regardais une étrangère, je n’avais jamais vu ma chatte à nu comme ça. « Bonjour toi, tu n’as pas froid ? Tu le vis bien ce côté naturiste ? »
Ma catcheuse professionnelle profite de ces quelques moments d’émotion de pure intensité pour me porter le coup de grâce :
— Bon, retournez-vous ! On fait les fesses maintenant.
Après m’avoir ébouriffé la frisée en apéro, voilà qu’elle me retourne comme une crêpe pour me faire la poêlée campagnarde.
Heu, là, tout de suite ? Pourquoi pas, allons-y ! Ça serait dommage d’avoir une peau de bébé sur le devant et d’avoir des poils au cul.
Et là, ni une ni deux, je me retrouve les fesses écartées et je l’entends me demander :
— Vous n’êtes pas pudique au moins ?
Heu, si j’étais pudique, je pense que je me serais planté ta spatule dans le coeur une dizaine de fois, tu vois ?
En tout cas, nota bene en passant, aucune douleur sur les poils du cul les filles, si ça ce n’est pas une bonne nouvelle ?!