Résumé :
Avis de Ninie :
J'ai beaucoup aimé l'alternance des POV entre Aly et Jared, sans compter les flash-backs qui ont apportés un plus à l'histoire. J'ai facilement pu m'imaginer leur enfance ensemble et c'était agréable à lire.
Concernant les personnages, nous avons Jared, un jeune homme troublé émotionnellement suite à un deuil. Il culpabilise et a passé les dernières années à se détruire à petit feu. Après plusieurs années d'absence, il revient à Phoenix et tombe par hasard sur son ancien voisin et meilleur ami Christopher (le frère aîné d'Aly).
Aleena est une jeune femma de vingt ans qui vit désormais avec son frère en colocation depuis qu'elle a entamé des études. Elle se réserve pour son grand amour secret qui n'est autre que Jared. Quand ils se retrouvent, ils vont rapidement et facilement laisser l'amitié qui les unissaient enfants renaître de ses cendres et petit à petit le lien qui les réunit se renforce.
L'auteur nous fait bien ressentir le désespoir du jeune homme, c'était touchant à lire, j'ai eu plus d'une fois la gorge nouée.
Ce n'est pas un coup de coeur, c'est d'ailleurs passé à peu de chose près, je dirais que Jared m'a eu avec sa vulnérabilité et sa fureur, c'est un coup de folie passagé qui m'a fait me jeter sur le tome suivant, trop impatiente de savoir comment ils allaient se sortir de ce bourbier dans le lequel Aly et lui ont décidés de se jeter par amour.
Extrait :
Mais qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Tout clochait dans cette situation. Aly à genoux devant moi. En train de me toucher. Elle était tout près, trop près. Je pouvais sentir son haleine et percevais toujours des effluves du gel douche à la noix de coco qui sentait vachement bon et que j’avais utilisé la veille. Bizarrement, il sentait mille fois meilleur sur elle. Ces envies m’assaillaient constamment, et je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer ce que ça ferait d’enfouir mon nez dans le creux derrière son oreille, d’appuyer ma bouche sur sa joue ou emmêler ma main dans ses cheveux. Tout en sachant que c’était une erreur, ce qui pouvait toutefois aisément être remis en question, je cédai. J’en pris un peu.
J’avais toujours été doué pour prendre.
La mèche de cheveux que j’avais entre les doigts était douce comme de la soie contre ma peau calleuse. Mon geste aurait pu être innocent. Je me souvins que je le faisais souvent quand nous étions enfants. C’était juste un signe d’affection pour lui faire savoir que c’était cool qu’elle soit là. Il n’y avait jamais rien eu de plus derrière ce geste.